Echouée (PV Chestire)

Messages : 27 Date d'inscription : 16/04/2014 Localisation : Sous l'océan 8D

Le vent souffle, les vagues rugissent. De la mer émane un parfum chaud, frais, salé, sablé, exotique et pur. Elle sent l'eau froide et salée qui va et viens sur son corps qui joue avec sa chevelure, les mains dans le sable fin qui croule sous sa peau. Puis l'eau se retire, le soleil commence à lui réchauffer le dos. Elle ouvre les yeux comme au sortir d'un profond sommeil et relève la tête. Devant elle s'étend une plage de sable blanc, en face d'elle une falaise. Ses yeux montent, montent, montent le long de cette parois rocheuse et enfin atteignent le sommet, sur lequel, surplombant la mer, un grand bâtiment se dresse.

Elle se redresse et s'assois sur le sable, s'étire et finalement s'arrête. Les jambes repliés, face à la mer. Pensive la voilà qui suis le mouvement des vagues des yeux, en passant les mains dans ses cheveux pour retirer les algues qui s'y étaient perdues. Ses cheveux légers flottent au vent et sa longue robe beige, croisée sur la poitrine aussi. Elle remarque à ses pieds un sac en toile plastifiée jaune. Elle l'ouvre. Il est remplis d'eau et il y flotte de nombreux bouts de papier blanc en lambeaux, ainsi que des restes de nourriture, mais un grand étuis noir semble avoir été épargné. Elle l'ouvre et découvre un violon en parfait état. Comme hypnotisée elle pose le sac à ses côtés et commence à jouer. Une douce mélodie, belle et parfaite. C'est incroyable, elle sais jouer de cet instrument ... mais elle ne se souviens plus où elle a appris à en jouer ... en fait elle ne sais plus ... plus rien ... Et elle a la désagréable impression d'avoir oublié quelque chose sans savoir ce que c'est à part que c'est très important. Dans ses yeux brillent la panique. Pendant quelques secondes elle farfouille dans son esprit concentrée au maximum. Comme elle n'y trouve que la couleur blanche à perte de vue elle se reporte au seul objet de son entourage, c'est à dire ce sac jaune. Elle je vide dans un creux de sable. L'eau est absorbée et révèle les quelques objets qu'il contiens : un gros coquillage, un miroir à main qui semble ancien et une photo. *C'est mon sac ?* Se demande-elle.

Elle se regarde dans le miroir, une jeune fille rousse aux yeux oranges lui apparaît. La photo montre la même personne ... c'est à dire elle ... C'était donc bien son sac ... Mais il n'y avais plus rien à tirer du papier en lambeaux qu'il contenais. Finalement qui était elle ? Et où était-elle donc ?

Si une jeune fille venait de s'échouer sur la plage, à une vingtaine de mètres de Cheshire, celui-ci ne l'avait pas remarqué. Allongé sur un gros rocher, en haut de la plage, celui-ci prenait un bain de soleil, allongé tranquillement les pattes repliées sous lui et les yeux fermés, à ronronner de plaisir. Mais il ne fallait pas lui en vouloir ; entre prendre le soleil, allongé tranquillement, et devoir se tremper les pattes dans de l'eau affreusement froide et affreusement salée pour aller dire "Bonjour ~" à une inconnue qui ne ressemble même pas à Alice et qui en plus n'avait aucune raison de savoir que certains chats pouvaient parler, il n'y a pas photo, notre chat gris et bleu préférait rester confortablement installer. Néanmoins, les yeux à moitiés ouverts, il regardait la jeune fille, dont il suivait l'arrivée sur cette plage d'un regard qui pouvait sembler curieux, mais sans y porter un réel intérêt. Pour le moment. Si elle venait à s'approcher... Eeeeh, peut-être, qui sait, peut-être. Cette jeune fille n'était actuellement que le cadet de ses souc-oh grands dieux qu'elle jouait bien. Un délice à écouter. Mais au lieu de réveiller le brave chat, cela ne fit que l'endormir d'avantage - et attiser sa curiosité.

Mi-endormi, mi-intéressé, le chat gris aux rayures bleues attendait la venue de la jeune fille, se remémorant certains souvenirs. Oh, et puis, si il prenait l'envie soudaine à cette gamine de s'en aller de l'autre côté - bien qu'il n'y en ai pas, peut-être qu'il la suivrait. Après tout, ce serait peut-être une bonne alternative à cette journée passée à prendre le soleil, non ?

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C'est vrai ça où peut-elle bien être ? Le jeune fille parcourt le paysage qui l'entoure rapidement : la mer, la mer, encore la mer, une île, la mer, les vagues puis la plage, une falaise, celle sur laquelle se tien ce bâtiment qu'elle ne connaît pas, ou plus. A cet instant elle ne peut plus tourner là tête à moins de se retourner entièrement. Elle repart alors dans l'autre sens pour finir son tour, elle passe une première fois, sans le voir, sur un chat gris bizarrement rayé de bleu, allongé sur un rocher. Il y a d'ailleurs beaucoup de rocher dans les environs de la falaise construite. On aurait dit qu'ici à une époque la mer pouvait toucher la falaise pour en grignoter des morceaux et la faire s'écrouler, puis que l'eau a commencer à reculer juste avant de faire tomber la bâtisse, et qu'elle forme maintenant cette belle plage de sable blanc, doux et sec.

Après que son regard soit passé une deuxième fois sur le chat, cette forme douce interpelle ses yeux parmi les courbes dures des rochers. Elle est surprise de le voir ici, tout d'abord parce qu'il est bleu, enfin rayé de bleu, ensuite parce qu'il était là et elle ne l'a pas remarqué, enfin parce que rares sont les chat qui aiment les bourrasques de bord de mer au point de venir dormir sur la plage ... Enfin, peu être est il placé de telle manière à ne pas avoir a supporter le vent qui souffle de l'océan. Et ensuite, peut être que son maître a décidé de teindre ses rayures en bleu, qui sait ?

La jeune fille sans prénom décide de ranger "ses" affaires et de partir en direction du chat. Avec l'envie de lui faire des caresses, il est tellement mignon. Lorsqu'elle s'approche, elle remarque que quand même c'est vachement bien fait pour une teinture. Cette réflexion l'empêche de s'approcher plus, mais seulement de lui parler. Sûrement parce qu'elle doute désormais de la banalité de ce chat au point de changer de comportement. Et ensuite parce qu'elle se sent seule autant dans sa tête, que dans son environnement.

- Bonjour le chat. Fait-elle doucement. Sa voix sonne avec attachement car elle parle a un animal qui quoi qu'il fasse attire ce genre d'adoration. De part sa beauté, son arrogance et l'intelligence qu'il parait avoir, et qu'il possède sans doute.

C'est bien connu, la plupart des gens adorent les chats. Et il est bien connu que les chats adooorent être adorés. Reconnaissant l'affection qui sonnait dans la voix de la jeune fille, Cheshire se mit ronronner, et fit l'effort de se lever. Il s'étira, sortant les griffes, bailla, et sauta aux pieds de la rousse pour se frotter contre ses jambes en ronronnant de plus belle.

Il n'avait toujours pas sourit, toujours pas parlé. Il s'était comporté comme un vrai chat et, mis à part ses étonnantes rayures bleues, il semblait être un chat normal. Le neko se surprit même à miauler, parfait acteur dans son rôle parfaitement naturel. Puis, il s'assit aux pieds de la jeune fille, la regardant dans les yeux. Il se demandait d'où elle venait, et surtout, où elle désirait se rendre. Et encore ! Si elle ne savait pas où aller, elle ne devait jamais oublier que tout les chemins conviendraient !

Cheshire ondula de la queue, cligna des yeux et se lécha la pattoune, se la passant inconsciemment derrière son oreille, légendaire signe de pluie. Mais le ciel était encore bleu, aucuns nuages ne s'annonçaient à l'horizon, et le neko bleuté-rosé en déduit tout simplement qu'ils n'avaient pas à s'en faire pour le moment. Allait-il finir par se montrer à la jeune fille ? Hm, pas pour le moment. C'était vraiment amusant, de jouer le chat normal ! Le plus drôle s'était de duper les autres. Et puis ce n'était pas un mensonge, juste une farce. Parce qu'il ne fallait jamais mentir. Alice détestait les mensonges.

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Eh bien il est affectif celui là ! À peine avait elle prononcé sa phrase que déjà il se lève et vient se frotter à elle, elle sent même contre ses jambes la douce vibration du ronron du chat. Si elle fait attention, on peut même l'entendre, ce ronronnement, derrière le lointain murmure des vagues. "On te touche pas un animal que l'on ne connait pas" mais c'est impossible, elle y peut rien c'est un chat ! Comment pouvait elle ne pas caresser un chat ?
C'est plus fort qu'elle, elle se baisse et viens caresser le chat du sommet de la tête jusqu'au bout de la queue. Elle sent encore les vibration de son ronronnement, et en plus sa fourrure est toute soyeuse et douce ! Puis le chat miaule, alors elle craque. Une espèce de tout petit "Mow", presque inaudible, passa la barrière de ses lèvre, traduisant son attendrissement. C'est un chat qu'est ce que vous voulez ? Un animal magnifique même si tellement sur de sa beauté. Et elle recommence à le caresser.

Il a le comportement d'un vrai chat. Un vrai chat en manque d'affection mais un vrai chat. Les rayures bleues sont surement de la teinture. Oui, c'est ça. Il devait serrement être d'un beau gris unis, et son maitre a du se dire que cela était trop ennuyeux. Mais bon c'est bien fait, on aurais dit de vraies rayures, et ça le rend particulier. Peu être que ça donne encore plus envie de le caresser ? Qui sait. Elle lui donne encore un caresse ou deux.

Puis le chat vient s'assoir devant elle et fit un petit début de toilette. Maintenant elle résistait à l'envie de le prendre dans ses bras et de lui faire un câlin. Elle s'assit à son tour en face de lui. Le regardant, émerveillée, et attendrie, toujours avec cette envie de lui faire un câlin. Après que le chat ai passé une première fois la patte derrière son oreille, la jeune fille lui pose une question. Etant seule sur la plage et dans sa tête, parler à un chat est tout à fait réconfortant. Parce qu'elle a l'impression de parler à quelqu'un, sans pour autant avoir de réponse, c'était un chat il n'allait pas la juger ... Enfin, elle espère.

- Dis ... le chat ... tu pourrais me dire, toi, où je suis, non ? Tu crois que tu pourrais me dire quel chemin prendre pour rejoindre la civilisation ?

C'est plus une pensée parlée qu'une réelle question. La jeune fille sans nom est certaine de ne pas recevoir de réponse, que ce beau chat continuerais tranquillement à faire sa toilette. Elle réfléchissait tout haut. Il faut qu'elle sache maintenant qui elle est. Peut être aller dans une mairie ou quelque chose comme cela pour dire qu'elle ... ... Non il ne fallait qu'elle en parle à personne, sinon on l'enverrait à l'asile ! On la prendrait pour une tarée !

Huitième minute. Le jeune fille le prenait toujours pour un chat. Son camouflage était purrfait. Pardon. Parfait. Cheshire regardait toujours la jeune rousse de son regard intelligent. Il venait de remarquer qu'elle sentait le poisson. Enfin, la mer. Se léchant la pattoune, il essayait de résister à sa furieuse envie de sourire, de se re-transformer en neko et d'éclater de rire car, il faut le dire, sa blague était très drôle. Hilarante, même. Se léchant à nouveau la patte, tremblotant dans l'effort de se contenir, le chat se demandait s'il ne ferait pas mieux de parler. Hm... non.

- Dis ... le chat ... tu pourrais me dire, toi, où je suis, non ? Tu crois que tu pourrais me dire quel chemin prendre pour rejoindre la civilisation ?

Ne. Pas. Parler. Ne pas parler. Ne pas parler ne pas parler ne pas parler. Mais comment faire alors ?! Cheshire réfléchissait à toute vitesse, paniqué, car il avait toujours eu l'habitude de répondre aux questions. Même si sa réponse n'avait bien souvent aucun rapport avec ce qu'on lui avait demandé. Le chat gris et bleu se leva alors, et s'étira, griffes sorties. Puis, il regarda la jeune fille, ondula de la queue et s'en alla aux milieux des rochers, slalomant comme s'il suivait un chemin. Comme il n'avait aucun signe que la rousse le suivait, Cheshire miaula pour l’appeler ; et continua son chemin. C'était un petit sentier, à pic et assez étroit, qui remontait pour atteindre une sorte de temple.

En vérité, Cheshire n'avait réagit qu'à moitié ce qu'on lui avait demandé. La mener quelque part, ça, oui, il savait le faire ! Mais dans un endroit proche de la civilisation, ça...

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C'était amusant, elle avait vraiment l'impression qu'il la comprenait. Il se lève à nouveau en s'étirant. La jeune fille continue de l'observer, fascinée. Que va-t-il faire ? Après avoir rétracté ses grandes griffes le chat rayé de bleu s'en va alors entre les rochers laissant derrière lui de petites traces dans le sable. La jeune fille hésita un instant à le suivre.
Mais le bel animal s'arrêta à quelques mètres d'elle, il la regardait avec insistance, miaula et repartit entre les rochers la queue haute.

L'amnésique se leva alors attrapa son sac, le cala sur son épaule droite, elle avait l'impression de l'avoir toujours porté de cette manière. Puis elle partit à la suite du chat. Après tout elle n'avait nulle part où aller et avec de la chance il la mènerais chez son maître. Quel étrange chat tout de même. Et quelle étrange situation aussi. Elle était sur une plage magnifique mais déserte (elle aurais due être couverte de gros touristes pollueurs) elle ne se souvenais de rien et elle suivait un chat gris et bleu entre les rochers.

Bah, tant pis pour les bizarreries un peu plus ou un peu moins après tout elle n'avais pas de souvenirs cela ne la dérangeais pas. Le chemin commençais à monter en pente douce, puis à pic. Devant elle le chat bondissait avec légèreté de pierre en pierre, souple et parfait ses mouvement étaient presque hypnotisants. A un moment ou le chemin redevint un peu plat la jeune fille sans passé s'adressa à nouveau au chat :

- Dis moi le chat tu me montre le chemin ? Ou ton but est de m'égarer encore plus ?

Sa voix était amusée mais gentille et un peu essoufflée. Si c'était un jeu elle l'acceptait, si il lui montrait réellement le chemin elle en était reconnaissante. Finalement après avoir grimper tout le long de la falaise la jeune fille et le chat arrivèrent devant le temple. Mais il n'y avais rien d'autre que ce magnifique édifice qui semblais sortir d'un autre monde ou d'un rêve. Curieuse l'amnésique regardait le bâtiment sous toute les coutures en se demandant à quoi pouvait-il bien servir.

Est-ce qu'il la menait quelque part ? Bien sûr que oui, il la menait quelque part. Tout les chemins mènent toujours quelque part. A peine étaient-ils arrivés en haut que Cheshire s'assit, laissant la fille passer devant lui. Et, dès qu'il fut hors de son champ de vision, il sourit et disparut. Où était-il allé ? Qui sait. Quoi qu'il en soit, il réapparut quelques secondes plus tard à la même place. Non pas sous la forme d'un chat, mais d'un humain. Il avait conservé ses couleurs, grise et bleue, ainsi que ses oreilles et sa queue de félin. Il regardait la jeune fille, adossé au pilier, bras croisés et un pied contre la surface rocheuse sur laquelle il prenait appui. Et surtout, avec un large sourire, son légendaire sourire.
Il demandait quand est-ce qu'elle aillait se retourner... Oh, non, attendez. Il avait une meilleure idée. Dès qu'elle se retournerait pour le regarder, il se téléporterait à un autre endroit du temple, et ainsi de suite. Oh oui, ça avait l'air d'être un super jeu ! Et c'est ce qu'il fit, en gloussant joyeusement quand il se téléportait. Cela l'amusait beaaaaucoup, et il aurait pu y jouer une éternité encore s'il n'avait pas finalement décidé d’apparaître, les bras croisés derrière la tête et les jambes croisées également, allongé sur un des bords du bassin du milieu. Il était si bien ainsi qu'il se mit à ronronner, content.

Il ne l'avait pas perdue encore plus, non ! Cheshire lui avait bien montré le chemin ! Certes, ce n'était pas là qu'elle voulait aller, mais il lui avait tout de même montrer le chemin, alors...

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Intriguée elle fait un mouvement en avant, la tête penchée sur le côté pour observer l'édifice sous toutes ses coutures. Sa chevelure tombe en cascade orangée, sur le côté et le vent s'amuse dedans. Elle reste quelques secondes à se questionner puis cherche à nouveau le chat des yeux. Ses cheveux son ressemblés sur son épaule gauche et machinalement elle passe les mains dessus.

Puis elle se fige et reste un instant bluffée. A l'endroit ou ses yeux avaient laissé un chat, se trouve un homme. En voila une autre surprise ! Quelle coïncidence cet homme pile au même endroit que le chat ! Et d'ailleurs où est le chat maintenant ?
Mais elle n'a pas le temps de se poser plus de question, parce que cette apparition concentre finalement toute son attention elle en oublis même le chat.
C'était surement le maitre de l'animal, il était habillé et même costumé de la même manière que le chat. Vêtu de gris et du même bleu clair, ses cheveux gris étaient teints de bleu. Quel costume excentrique tout de même ! Aussi excentrique que de teindre les poils de son chat. Toutes ces couleurs ! Et puis il avait une chemise ouverte ... c'est vrai qu'il faisait chaud mais de là à ... il avait même des oreilles et une ... Une queue de chat ! Et qui semblais réelle en plus ! Dans ses poils on reconnaissait les mêmes rayure que celles du chat ! Elle allait et venais tranquillement ... !

Devant la surprise de notre jeune amnésique la mystérieuse apparition souriait. Un sourire immense, à la fois rassurant et terrifiant. Enfin il disparait. Cet échange de regard a été très bref. Mais la jeune fille n'a même pas le temps de se dire que ce n'était que son imagination, que déjà un gloussement résonne tout autour d'elle. Il semble venir de partout à la fois. Puis le son se concentre à un endroit précis ou l'homme bleu et gris réapparait. Puis il disparait à nouveau toujours en riant.
La jeune fille est tellement interloquée qu'elle à l'impression de rêver. Elle est dans un pays de songes ! Oui c'est sur ! Dans le pays des merveilles ! Elle ne sais pas qui elle est, mais elle sait qu'elle rêve, elle s'est fait guidé par un chat magique vers cet endroit incroyable et désormais le chat lui joue des tours ! Puisque pour elle si le chat à disparut et qu'à la place il y a un homme, cet homme et le chat ne font qu'un.

Devant tout ce raisonnement si bref, la rousse perd ses angoisses et choisis alors de suivre l'homme/chat qu'un air émerveillée. Elle n'a plus peur, elle rêve. De téléportation en téléportation, l'esprit merveilleux guide la rêveuse vers l'intérieur du temple. Ils arrivent dans une grande salle inondée de lumière, occupée par un bassin d'eau, et qui offre une vue magnifique sur la mer.
Cet endroit est si beau qu'il coupe le souffle à la jeune fille. Après un instant, elle remarque que l'homme chat a choisis d'apparaitre au bord du bassin. Il a l'air content de lui. Mais quel incroyable partenaire de rêve !
Elle lui sourit, et décide de lui parler.

- C'est un bel endroit, merci de m'y avoir conduit, Monsieur Chat.

Cheshire n'avait pas la moindre idée de ce qui avait pu se passer dans la tête de la jeune amnésique, mais en tout cas, elle semblait juste super trop contente. Elle souriait, et, pour une fois, le neko décida qu'il n'irait pas lire le post qui précédait celui-là afin de sous-tirer des informations à ce qui était en train de se passer. Il était déjà allé voir son nom, et n'avait trouvé que le simple mot "Aurore", alors ! ... Et si elle ne connaissait pas son nom ? Et si c'était à lui, jeune chat rose fluo, de le lui apprendre ?! Hm... non. Pas pour le moment, en tout cas !

- C'est un bel endroit, merci de m'y avoir conduit, Monsieur Chat.

A cette remarque, Cheshire se tourna vers la jeune fille, étant désormais allongé de côté, la tête appuyée sur la paume de sa main droite. Il souriait. Un vrai sourire de chat du Cheshire, comme lui seul en détenait le secret ! Puis, il cligna lentement des yeux, avant de lancer, d'une voix aiguë et rieuse, le tout sonnant de manière à montrer qu'il était flatté par ce compliment.

- Mais je t'en prie, je t'en prie, il n'y a pas de quoi :3 !

Hm ? Comment ça, ce n'était pas vraiment un compliment ? Bah, qu'importe ! L'important c'est qu'il avait remercié la jeune fille. Et maintenant, que fallait-il faire ? Hm. Dans le doute, rien. Le neko bleuté se contentait de regarder la "Aurore", se disant que, si elle avait autant appréciée ce jeu de cache-cache, il connaissait un nombre incalculable de jeux sympas auxquels ils pourraient surement jouer, mais qui leur prendrait des semaines et des semaines, et ça ferait des mois !

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- Mais je t'en prie, je t'en prie, il n'y a pas de quoi :3 !

La rousse se met à rire suite à cette phrase non pas que ce qu'il avait dit était drôle. Mais il a un ton et une attitude tellement particulière que cela devenais amusant. Et en plus il était tout mignon comme un chat. Sauf peut être son sourire. Son sourire n'était pas mignon, ça non. Il était à la fois effrayant et fascinant. La jeune fille pose son sac et viens s'asseoir sur le rebord du bassin pas trop près mais pas trop loin de son guide. Elle laisse aller sa main dans l'eau qui sanglota alors quelle la remuais. Elle reporte un instant ses yeux sur le chat humain sans rien dire puis brise le silence d'une voix amicale et pleine de curiosité.

- On vous a déjà dit que vous souriez comme la lune ?

Pendant qu'elle disais ça son regard était repartis sur l'océan et le ciel au dessus. La vue était vraiment magnifique ! Elle remarque même dans le ciel, au loin, la lune, enfin ce qui en restait. Et elle compare, ses yeux orangés firent un rapide allé retour entre son interlocuteur et la lune. Et elle souris de sa justesse. C'était en effet la même chose au détail près des dents qui donnaient ce côté inquiétant au sourire de l'homme-chat bleu.

- On vous a déjà dit que vous souriez comme la lune ?

Tiens ? En guise de réponse, Cheshire hocha négativement la tête et gratifia la jeune fille d'un plus grand sourire encore, car oui, c'était possible. On ne l'avait jamais appelé, ni jamais comparé, à un croissant de lune ! Mais, si elle le disait, c'était sûrement vrai ! Comme pour vérifier la véracité des propos de la jeune fille, le neko bleu regarda la lune, elle qui semblait si sereine. Eh, elle n'avait pas tort ! Pas du tout, même ! Plusieurs fois, le chat alerta entre la lune et son reflet dans l'eau avant de déclarer, d'une voix sonnant étonnement peu convaincue.

- Mouais, bof, si tu le dis...

Et, regardant la jeune fille, le chat-fouin éclata d'un fou rire avant de reprendre, plus calme et d'une voix plus enjouée.

- Au passage, moi c'est Cheshire. Et arrête de me tutoyer. Et appelle toi comment je t'appellerais ^w^

C'était logique, dans sa tête. Si si, c'est juré !

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HRPC: Tu répond dans la seconde alors JE répond dans la seconde Razz

- Mouais, bof, si tu le dis...

Lorsqu'il éclate de rire la jeune fille sans nom lui sourie à son tour. Il est bête tout de même ou bien il fait semblant. Il avait l'air d'accord avec elle il y a a peine quelques secondes. Et là il la contredit. Mais c'est quand même amusant de parler avec lui. Elle ne s'ennuie pas. Et les surprises viennent toujours au moment où on s'y attend le moins. Après son fou rire il se reprend et lui ordonne avec plus de sérieux.

- Au passage, moi c'est Cheshire. Et arrête de me tutoyer. Et appelle toi comment je t'appellerais

Sa phrase était aussi bancale que lui. L'amnésique enregistre le nom, puis souris dans la deuxième partie de la phrase. Il faut qu'elle arrête de le tutoyer ? Ce qu'elle ne fait pas. Malgré le fait qu'elle pense qu'il voulait dire "arrête de me vouvoyer" elle choisis de ne pas changer sa manière de parler. S'il s'est trompé il va s'en rendre conte. Et puis un noble chat magique cela se vouvoie non ? Elle souris de plus belle et lui répondit avec un air espiègle. Au très léger contact de l'eau sa voix est devenue un peu plus chantante.

- D'accord monsieur Cheshire, comment allez vous m'appeler ?

Elle ressemble à une petite fille, très enthousiaste à l'idée d'avoir un nom dans le pays des rêves. Elle se demande si il va se contredire par la suite en entendant qu'elle continuais à le vouvoyer. Et elle est très curieuse de savoir comment il va l'appeler. Vu qu'elle ne connaît plus son nom. Sans s'en rendre conte, ses doigts dans l'eau se palment, une membrane transparente apparaissent entre eux, et des écailles discrètes mais brillantes apparaissent sur la peau de sa main, mais ne remontent pas plus haut sur son bras.

[[ Bien sûr que je réponds dans la seconde oO Mais l'année prochaine, ça sera dans la première x'D ]]

- D'accord monsieur Cheshire, comment allez vous m'appeler ?

Cheshire la regarda avec de grands yeux ronds. Mais il venait juste de lui dire de... Oh. Il s'était sûrement trompé dans sa phrase ! L'air totalement décontenancé, le neko se repassait sa phrase dans tout les sens afin d'identifier d'où venait le problème.

- Et arrête de me tutoyer. Et tutoyer moi de arrête. De me tutoyer, arrête. Arrête de moi et de poisson. Poisson blanc, colin et maquereau, et tout le monde devrait avoir un brochet ... Non non non non non !

Le neko s'était mis à léviter, la tête en bas, se tenant le menton, réfléchissant, encore et toujours. Mais... Impossible de trouver la source du problème ! En tout cas, la jeune fille, elle, semblait bien s'amuser, et Moriarty décida de passer cette étape de la phrase. De toute manière, Cheshire avait l'air de s'être particulièrement mal exprimé. Il regarda la jeune fille, ouvrit la bouche pour s'exprimer mais se ravisa et disparut. Oh, cela ne dura qu'à peine une seconde, et il réapparut, pieds à terre cette fois.

- Eh bien... Hm. Je voulais t’appeler Snark, mais c'est pas un super gentil animal, pis d'après ta présentation ça n'ira pas... Du coup, je propose de t'appeler Aurore, parce que ce nom est écrit au dessus de ton avatar ! Ou en dessous, je n'ai pas eu le temps de bien voir...

Un sourire s'étala sur son visage, et il posa ses mains sur les épaules de la désormais dénommée Aurore.

- Mais il faut que nous organisions une cérémonie pour célébrer ça ! Attends, je dois avoir quelque chose...

Mais Cheshire eut beau regarder dans toutes ses poches, il n'avait aucun objet sur lui... En déséspoir de cause, il se tourna à nouveau vers la jeune rousse, avec un air misérable et déçu sans pareil.

- Dis, tu n'aurais pas un objet sur toi ?

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- Et arrête de me tutoyer. Et tutoyer moi de arrête. De me tutoyer, arrête. Arrête de moi et de poisson. Poisson blanc, colin et maquereau, et tout le monde devrait avoir un brochet ... Non non non non non !

La rousse éclate de rire. Ce que ce chat magique peut être amusant ! Elle se tiens se ventre, un grand sourire espiègle aux lèvres.
Puis s'installe le silence. La main de l'inconnue est redevenue normale mais personne ne s'en est apparemment aperçu. Cheshire semble vouloir dire quelque chose alors la jeune fille l'écoute attentivement la tête penchée sur le côté d'un air interrogateur et pour mieux le voir.
Puis il disparais et réapparais au sol, c'est toujours aussi surprenant surtout quand il le fait près d'elle, elle sursaute puis lui souris.

- Eh bien... Hm. Je voulais t’appeler Snark, mais c'est pas un super gentil animal, pis d'après ta présentation ça n'ira pas... Du coup, je propose de t'appeler Aurore, parce que ce nom est écrit au dessus de ton avatar ! Ou en dessous, je n'ai pas eu le temps de bien voir...

Elle n'avais pas tout compris ... Elle le regarde avec un air amical mais dénudé de lueur humaine. Un regard très animal finalement. Elle s'appelle Aurore ...

- Mais il faut que nous organisions une cérémonie pour célébrer ça ! Attends, je dois avoir quelque chose...

Aurore tourne une nouvelle fois la tête sur le côté d'un air curieux.

- Dis, tu n'aurais pas un objet sur toi ?

La jeune fille reste pensive un instant. Puis, sans rien dire elle va chercher son sac et en sors ce qu'il contient. Ses mouvements son accompagnés par ceux de sa chevelure orange qu'elle rejette de temps à autre en arrière. Tout d'abord e coquillage, puis le miroir, la photo, et enfin son violon. Elle les pose tout quatre sur le rebord du bassin puis regarde Chestire à nouveau.

Cheshire parcouru du regard les objets que sortait de son sac la jeune Aurore puis, après avoir réfléchit, il désigna du doigt le coquillage. Oui, il ferait parfaitement l'affaire, parce que c'était un très joli coquillage. Avec de vrais morceaux de coquillage en coquillage. Le neko était devenu étrangement sérieux.

- Passe-le moi.

Il se pencha alors en avant, s'accaparant le coquillage en se remerciant lui-même. Puis, toujours aussi sérieux, tenant l'objet des deux mains, le chat rose se plaça exactement face à la jeune fille et tendit les mains, lui présentant solennellement le coquillage. Puis, toujours sérieux au plus haut point, il continua, entamant un bref discours, sa queue ondulant gracieusement.

- En gage de nomination, je te prions de bien vouloir accepter cet élégant coquillage.

C'est ainsi que le chat rose remit à la jeune fille un présent qui, au final, n'avait jamais changé de propriétaire. Quand la cérémonie, ou du moins le semblant de cérémonie, fut terminé, le sourire revint au félin, tout content de ce qu'il venait de faire, à s'en faire vibrer les oreilles ! Car c'était très drôle, n'est-ce pas ? Cheshire se remit à léviter, comme allongé sur le ventre, jambes pliées, tête entre les mains. Qu'allaient-ils faire, maintenant ? Qqu'importe ! Ils verraient plus tard !

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- Passe-le moi.

Le chat rose humain lui désigne son coquillage. Aurore s'appâte à le lui donner mais finalement l'incroyable monsieur chat le prend lui même ... Et se remercie lui même ! Aurore souris. Elle a un peut d'appréhension, elle espère qui va le lui rendre en bon état quand même. Il est précieux ce coquillage. Il a des gestes délicats et précis, un vrai félin. La jeune fille se retrouve avec un monsieur chat rose tout sérieux devant elle. Elle se retient de ne pas rire. Très fort ... Il est si ridicule et à la fois si sérieux que cela en devient drôle !

- En gage de nomination, je te prions de bien vouloir accepter cet élégant coquillage.

Aurore reçois le coquillage. Etouffe un rire ... puis craque et explose de rire !

- Merci monsieur Cheshire !

Après quelques instants elle se calme. Il y a un petit silence. Le chat humain flotte toujours. Alors Aurore, vu que c'est son nouveau nom, range ses objets. Comme la rousse s'interroge sur ce chat elle a soudain une envie de lui poser des questions sur lui.

- Monsieur Cheshire d'où venez vous ?

Son ton est rêveur elle est toujours assise au bord du bassin en balancent ses longues jambes.

Cheshire fronça les sourcils, comme on était supposé le faire quand quelqu'un gâchait une cérémonie officielle. Mais il se souvint que c'était généralement lui, chat rayé, qui venait gâcher les cérémonies, et finit par également rire. De toute manière, c'était rire ou bouder, alors ! Mais comme il avait prit le fou-rire en cours de route, il s'arrêta bientôt de rire, redescendant littéralement au sol.

- Merci monsieur Cheshire !

Un sourire s'étala sur le visage du neko, et il remua des oreilles deux fois, avant d’exécuter une révérence tout en grâce, les yeux clos, ne disant rien, immobile. Mais dès que la jeune Aurore reprit la parole, il rouvrit les yeux, se redressant tel un automate en exécutant exactement les mêmes gestes qu'il avait fait il y avait quelques instants, simplement en sens inverse, avec la flexibilité d'un pantin de bois.

- Monsieur Cheshire d'où venez vous ?

Le chat haussa un sourcil, comme il avait souvent vu Killian le faire, avant d'éclater à nouveau de rire. Il avait les bras le long du corps, et venait soudainement de les redresser en gesticulant avec amusement.

- Je viens... d'ailleurs ?!

Le dernier mot avait sonné d'une voix plus aiguë que le reste, le tout baignant dans un concentré d'amusement. Pourquoi agissait-il ainsi ? Comment pouvait-on le savoir ?!

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- Je viens... d'ailleurs ?!

A sa manière de gesticuler on aurais dit qu'il se donnais en spectacle. Si elle ne rêvais pas finalement ? Dans les rêves on se souviens de qui on est ... Bah ... Aurore choisit d'aller dans son sens, ne fallait-il pas se laisser porter par ses rêves, ou ses folies au lieux de les combattre. Elle ne sais rien d'elle, mais elle est sur désormais qu'elle accepte les choses incroyables et merveilleuses. Elle se laisse emporter par la magie de cet instant et soutiens la conversation."mmm", fait elle, d'un ton amusé, surpris et un peut enjôleur, non pas qu'elle a l'intention de le séduire, juste de jouer un autre rôle un peu. C'est vrai qu'il n'était pas sans charme mais ils n'étaient pas sur le même plan. Elle reprend sans le regarder vraiment, les yeux plongées dans l'eau du bassin qui ruisselle dans sa main brillante. Elle ne s'étonne pas que ses mains brillent. C'est tout à fait normal pour elle, c'est l'effet de l'eau sur la peau humaine.

-Et c'est comment là bas ?

En spectatrice elle le regarde à nouveau, les jambes croisés et sa main légèrement écailleuse posée par dessus, attendant qu'il refasse à nouveau un de ses tour, ou un de ces changement de figure. A coup sur il va la surprendre. Ou bien pour la surprendre encore plus il ne va pas la surprendre, allez savoir.

Cheshire ne dit plus rien. Il se contente de lui faire un grand sourire, sans bouger, comme bloqué dans sa position de magicien toqué, écoutant attentivement la jeune fille devant lui. A vrai dire, il n'a envie de que d'une chose, qu'elle continue de parler et qu'il continue de l'écouter. Oh, bien sûr, il ne sait pas du tout ce qui se passe ni pourquoi il veut qu'elle continue de parler. Mais après tout, il n'est qu'un chat, alors.

- Et c'est comment là bas ?

Le neko se remet à bouger les oreilles, rapidement, comme si on venait de les lui toucher. Puis la machine se remet en marche. On vient de lui poser une question, une question sur le pays des Merveilles ! Cheshire ouvre la bouche pour parler, mais bégaye un peu en s’emmêlant les pinceaux dans ses mots comme dans ses gestes, des souvenirs repassant devant ses yeux en dans lesquels il se perd, se retrouve, s'amuse et s'attriste. Qu'il aimerait les revoir, ces amis de là-bas ! Qu'il aimerait les rejoindre ! Malheureusement, il lui est impossible de retrouver ce monde, et puis, il ne peux pas rentrer sans sa chère Alice ! En pensant à elle, les pensées du chat rose et violet se remette en place dans un semblant d'ordre... Enfin, aussi ordonné que son esprit peu l'être, c'est à dire, bien peu, mais il s'y retrouve.

Le neko inspira, souriant, et son regard qui semblait ailleurs revint à la réalité, avant de regarder la gentille Aurore. Et là, d'un des airs le plus enfantin et heureux qu'il n'ai jamais eu, Cheshire répond à la question de la sirène rouquine. Enfin, répond partiellement. Mais c'est Cheshire, après tout !

- C'est un endroit merveilleux, c'est le Pays des Merveilles !

[[ Désolé de cette manière d'écrire sonnant fort bizarrement, mais il est tard et c'est l'heure où mes pensées sonnent mélancoliques, tu sais, dans le genre "il fait nuit, et seul, tourné vers ma fenêtre et l'air ailleurs, j'écoute silencieusement les bruits de la ville, n'ayant pour seule lumière que ma lampe de bureau et pour compagnon qu'un verre d'alcool, que je ne garderais à la main toute la nuit sans le boire, perdu dans mes souvenirs." xDD Je reprendrais mon style d'écriture habituel dès la prochaine réponse x') ]]

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- C'est un endroit merveilleux, c'est le Pays des Merveilles !

Après s'être apparemment perdu dans des souvenirs lointains et flous il lui répond. Aurore se contente de cette réponse, en plus elle viens ainsi de lui chaparder l'information de son pays d'origine, alors qu'il a voulut la cacher. Du moins c'est ce qu'elle crois. Satisfaite d'en savoir un peu plus sur son partenaire de rêves elle décide d'aller faire un tour, car elle s'ennuies un peu. Peut-être monter à l'étage du temple, elle a vu des escalier.

Elle se lève donc et après avoir lancée un regard taquin et un sourire espiègle à monsieur le chat, la jeune rousse mont à l'étage. Ses pieds nus ne font aucun bruits sur le sol de pierre du temple. L'étage en réalité une terrasse. Elle en fait rapidement le tour, heureuse de sentir le vent dans ses cheveux, elle tiens sa robe qui, trop courte, s'envole de temps à autres. Elle remarque sur la gauche un ponton de pierre qui s'avance jusqu'au dessus du vide. Des murets empêchent les gens de tomber, mais en se penchant au dessus de vide, Aurore vois qu'il est en réalité au dessus d'une crique. Les eaux bleues, abritées du vent sont calmes et attrayantes.

La rousse en détourne les yeux pour jeter un coup d'oeil derrière elle, monsieur Cheshire l'avait-il suivie ?

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Chess, ce soir
Mes yeux fatiguées
Dans le noir
Ont données
A ton sourire lunaire
Une paire
De grandes moustaches blanches
Et un regard endormis

UUUUUUUUUP 8D
*grandit*
It'se meee Kimy ! (Aurore si tu préfère Razz

)

Cheshire secoua la tête comme s'il s'ébrouait, avant de regarde la jeune fille monter les escaliers. Il aimait bien cet endroit, où tout était calme et il n'y avait aucun blessé ou autre. Tiens, il faudrait qu'il pense à le dire à Aurore ! Alors qu'elle se mettait à rire, il bondit sur la rampe de l'escalier avec agilité et légèreté, presque en lévitant... Ah non, il avait bien lévité pour atteindre la rampe. Il monta ainsi à l'étage en faisant l'équilibriste sur celle-ci puis, toujours à plusieurs centimètres en l'air, continua de marcher vers la jeune fille pour la rejoindre.

- J'aime bien cet endroit, il est calme et il n'y a pas de monde à sauv-AAAAAAAAAAAAAH !

Le félin félidé porta ses deux mains à sa bouche, hurlant toujours, et se laissa tomber au sol. Là, assis par terre, il ne se calma pas, le dos contre la rambarde de pierre des escaliers. Il se cachait les yeux, les oreilles plaquées contre ses cheveux roses, terrifié. Il y avait quelque chose là-bas, qu'il voyait en quantité et qu'il n'aimait pas du tout. Oh, bien sûr, ce n'était pas le cas avant, mais depuis que quelqu'un l'avait décidé ainsi, c'était ainsi, peu importe si ce petit détail changeait entre deux réponses avec la rousse. Quoi qu'il en soit, il en fut, et Cheshire Moriarty Adness était, à cet instant précis de la seconde de la minute de l'heure de la journée de la semaine du mois de l'année du siècle et on va arrêter là, terrorisé.

- Cheshire ne s'approchera pas du bord, il y voit bien trop d'eau !

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Elle sourit. Un sourire dents cachés, la bouche fermée, les yeux emplis d'une tendresse amicale. Elle est dans un rêve elle ne vois ni danger ni peur, seuls l'amusement et la découverte sont présents. Un peut de compassion pour un compagnon dont le rêve est réellement sa réalité.
Elle monte sur la barrière de pierre. Dos au vide elle écarte les bras.
Pourquoi fait elle cela ? De cette hauteur, la chute reviens à la mort assurée.
Parce qu'un rêve n'es plus un rêve si son personnage principal est au courant. Et puis elle n'a qu'une envie c'est de sauter, et de voler ... Et l'eau, l'eau l'attire, elle veux y aller, plonger. Peu être mourir, mais un rêve se finit par un réveil, et finalement per un souvenir, qui est elle ?

- Au revoir monsieur Cheshire ! J'espère vous revoir une nuit prochaine.

Il ne lui suffit que d'un rien pour tomber, elle recule simplement les épaules, une mouette crie, ses cheveux s'envolent, elle tombe. Elle vole, son coeur se serre dans sa poitrine, sensation agréable. Voilà qu'elle tombe la tête en bas les jambes collés, les bras désormais tendus vers le bas. Sa robe et ses cheveux secoués par la force de l'air qui souffle sur ses flancs. Elle tombe elle tombe mais ne se réveille pas, vers cette mer si accueillante ...

Alors que Cheshire ne se remettait pas de la proximité de ce bord qui montrait l'eau sans fin, Aurore décida qu'il était temps de mourir et se jeta par-dessus bord. Comme ça. Cheshire avait déjà vu des gens mourir, mais jamais parce qu'ils le voulaient. C'était à la fois très triste et très pas drôle, et Cheshire se jura qu'il ferait tout pour que cela n'arrive plus jamais.
Et il allait commencé maintenant. Ayant oublié la présence de l'eau au bas du vide, le neko rose fushcia se téléporta presque au bas du vide. L'eau s'étendait en bas, rendu dorée par la lumière, mais il se souvenait avoir entendu quelqu'un raconter qu'à cette hauteur, l'eau était aussi dure que du très dur. Cheshire ne s'en étonnait pas - peu de chose illogiques l'étonnaient, et l'eau ne faisait pas partie de ses intérêts préférés. Il repensa à sa Alice qui avait été obligée de se retrouver là-dedans, et frissonna.
Fouettant l'air de sa queue, les oreilles frémissantes à cause de la proximité avec l'eau, il leva la tête. Aurore chutait toujours, et bientôt elle serait à portée de pattounes. Dans cinq... deux.. sept.. quatre... douze... Maintenant ! Le neko effrayé attrapa la jeune fille dans ses bras. Il n'avait pas autant de force que la plupart des gens qu'il côtoyait, mais la jeune fille n'était vraiment pas lourde. Il préféra néanmoins se re-téléporter avec elle en haut du temple, là où ils étaient arrivés la première fois.

Après avoir lâchée la jeune fille, Cheshire recula. Il était tout aussi effrayé qu'étonné et pas rassuré.

- Mais ça ne va pas ?! Si Cheshire n'avait pas été là, tu serais... MOURRUE ! Non, Cheshire ne veut pas faire de blague avec morue, Cheshire n'est pas content ! On ne rigole pas avec la mort, elle n'est pas drôle, non non non ! Crois Cheshire !

Il gesticulait dans tout les sens en parlant, désignant parfois d'un doigt la cicatrice de sa décapitation. Non, la mort n'était pas drôle. Il l'avait expérimentée plusieurs fois et brr, il espérait que ça ne serait plus le cas.