Une journée pas comme les autres (libre)

Une journée pas comme les autres

Tu es désespérée, il n'y a rien que tu puisses faire pour aider ce garçon et cela t'agace au plus haut point. Tu as l'impression d'être impuissant, inutile même. C'est tellement frustrant ! Tu te concentres donc pour repousser les sentiments du garçon qui t'assaillent depuis le début, refusant de céder comme lui à la panique. Si tu avais la larme facile tu serais certainement entrain de pleurer de rage à cet instant tellement l'énervement que tu ressens est grande. Heureusement tu as appris à dissimuler tes sentiments avec le temps, en même temps quand tu te trouve face à une personne en deuil il serait étrange que tu te montre aussi triste qu'elle alors que tu n'as perdu aucun proche. C'est ça de vivre avec des sentiments qui ne nous appartiennent pas et qui n'ont aucun rapport avec notre vie.

Alors que tu broie du noir dans ton coin quand soudain une violente secousse ébranle la cage de fer et les lumières reviennent comme par magie. Un immense sourire se peint sur ton visage pendant que tu te relève : ENFIN ! Bien qu'éblouie, tu te dirige immédiatement vers le panneau de contrôle pour vérifier que ces derniers ont eux aussi miraculeusement recommencé à fonctionné et priant pour que ce calvaire soit enfin terminé. Mais avant que tu n'ai pu faire quoi que ce soit l'ascenseur s'ébranle à nouveau et sous tes yeux émerveillés les chiffres indiquant l'étage commencent à décroître.

...4...3...tes yeux restent fixés sur les chiffres lumineux alors que ton sourire s'étend d'une oreille à l'autre...2...1...c'est terminé !!! L'ascenseur se stoppe et doucement, beaucoup trop lentement à ton goût, laissant passer les rayons du soleil qui t'éblouissent, t'obligeant à fermer les yeux et placer ton bras devant toi, c'est la fin du cauchemar !

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Nous défilons les étages petit à petit. Même si la situation semblait féerique, je n'arrivais pas à me calmer et je ne le pourrais pas tant que je n'aurais pas la tête hors de cette boîte. Je ne regardais pas la fille qui était ravi de ce tournant. Elle scrutait le tableau de bord, toute émoustillée. Je voyais bien les chiffres qui défilaient mais mon esprit en panique ne remarqua rien d'autre, pas même le fait qu'ils descendaient. Tout à coup, l'ascenseur s'arrêta. Enfin, pas tout à coup, délicatement, comme s'il reposait sur un coussin. Un petit "ding" signifia la fin de la descente. Les portes s'ouvrirent...

Je n'y croyais pas. Je voyais l'ouverture de ses portes comme celle du paradis. La lumière du jour m'éblouis mais je ne m'en préoccupa pas. Il y avait du monde, des techniciens probablement qui venait de réparer le système mais eux non plus, je ne m'en préoccupa pas. Je bondis sur mes jambes tremblantes. Je ne pensais plus rien en tirer et pourtant je m'expulsa de la cage de fer comme si ma vie en dépendait. Je passa entre deux techniciens, les bousculant violemment au passage. J'étais comme un homme devant à tout prix remonter à la surface de l'eau au risque de se noyer. Je laissa malgré moi la fille dans l'ascenseur et traversa la cafétéria, m'extirpant au dehors. Une fois sur le trottoir de la rue, je me sentis revivre. Je souffla comme si j'avais couru le marathon, me pencha en avant et m'appuyant sur mes genoux en scrutant le sol.

Une journée pas comme les autres

Enfin les portes s'ouvrent ! Tu pourrais pleurer de joie tellement tu es heureuse. Ce clavaire touche à sa fin. Éblouie, tu reste un moment immobile avant de finalement ouvrir les yeux. Tu ne remarques même pas que le garçon a déjà quitté l'ascenseur tellement tu es heureuse d'en être sortie. Devant toi deux techniciens te regardent, l'air soucieux. A partir de ce moment là les questions s’enchaînèrent. Est-ce que vous allez bien ? Vous n'êtes pas blessée ? Vous n'avez pas eu trop peur ? L’attente n'a pas été trop longue ? Tu te retiens de leur balancer à la figure que leur efficacité laisse à désirer mais tu te retiens, après tout ils vous ont tout de même sortis de là non ?

C'est alors que tu réalise que le garçon a disparu. Inquiète, tu scrute la foule autour de toi mais impossible de le localiser. Et en plus les techniciens ne te laissent pas le temps de souffler qu'ils demandent à t’emmener à l'hôpital, inquiets à cause des éraflures sur tes coudes et de la bosse à l'arrière de ton crâne, sans doute suite au choc contre le mur avant que tu ne te retrouves enfermée dans l'ascenseur avec ce garçon pour le moins...étrange. Alors que tu essaye de leur expliquer que tu souhaite retrouver le garçon qui était avec toi ils ne veulent rien entendre et insistent à tel point que tu finis par céder. Avec un peu de chance tu auras l'occasion de revoir ce garçon plus tard...

C'est donc sous la tutelle du directeur de l'hôtel qui se sent responsable que tu part en direction de l'hôpital, priant pour que le garçon aille bien.

(rp terminé ?)

Invité

(oki^^)

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